Le quotidien au jardin

sympa à voir et développer.
Madame s'est offert le thermomix (occaz hein parce que sinon affraid

)
Donc je vais faire des légumes à taille et à elle d'en faire des bons petits plats pour amortir le crève porte feuille

Le jardin de Joseph Chauffray est l'exemple à suivre pour tous les jardiniers : optimisation, rendement, autonomie, que demander de plus !! ::OK

Et super idée pour la culture des tomates,facile à mettre en oeuvre et apparemment efficace niveau production !! ::bravo

Merci Cinfonie pour toutes ces infos !! ::love

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"J’ai décidé d’être heureux, c’est meilleur pour la santé." Voltaire

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Ne pas y mettre trop d'eau, le pied de tomates se noie facilement !

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Tout ça pour ça...

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les tomates de plein champs sont tres bonnes et pourtant jamais d'arrosage hormis la pluie +1 avec Choupy

Choupy a écrit:: Ne pas y mettre trop d'eau, le pied de tomates se noie facilement !

surtout chez moi! ::oscar

Je devrais inventer les tomates à rames, tiens! ::rirepouff

C'est vrai qu'il vaut mieux essayer de tendre vers moins d'arrosage. Pas facile pour des tomates en conteneur qui ne peuvent développer un système racinaire suffisant.

Bonjour chers Amis,
Mille excuses de vous avoir oublié un peu ces derniers jours. Je cours après le temps. Il faut dire que les travaux au jardin commencent à beaucoup prendre de mon temps et en plus la famille en rajoute en ayant besoin de moi. Mais bon, me voilà.
Aujourd'hui, il y a du soleil chez moi. Tant mieux, je vais pouvoir biner le potager histoire de ne pas laisser la mauvaise herbe s'installer. Et puis il faut que je badigeonne mes fruitiers à la glue pour empêcher les nuisibles d'y monter.
Tout ça, c'est du boulot, mais du boulot qui fait du bien et qui devient presque une drogue. Tous les ans c'est pareil. Je retrouve mon envie insurmontable d'aller dans le jardin coûte que coûte. Il parait que cela s'appelle de l'hortithérapie.
Voici un [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] qui en parle :

Hortithérapie, le bien-être au jardin

Issue de la contraction entre les mots horticulture et thérapie, l’hortithérapie se penche sur les bienfaits psychologiques et sensoriels d’une activité de jardinage.

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L’hortithérapie considère que jardiner est non seulement bon pour la tête, mais également pour l’âme, le mental, ainsi que le corps.

Hortithérapie, accessible à tous

Développée outre-Atlantique, l’hortithérapie s’impose de plus en plus en France, souvent auprès des publics les plus fragiles. Que cela soit le développement de la motricité, la réinsertion sociale, une stimulation des sens ou l’apaisement psychique : les objectifs poursuivis par l’hortithérapie sont nombreux et concernent aussi bien le public bien portant, que des personnes malades.

Cadre naturel pour accompagner les soins

Difficultés sociales, maladie, maison de retraite, hospitalisation… Ces différentes situation peuvent être angoissantes et pousser le malade, le patient ou l’usager à se renfermer sur lui-même, d’autant plus s’il se retrouve dans un cadre méconnu, qui lui fait perdre ses repères.
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L’hortithérapie va alors permettre, en dehors d’un cadre médical par exemple, de sortir, de changer d’air, de redécouvrir la nature, afin de favoriser :

La réhabilitation pratique et globale de la personne ;
La stimulation des 5 sens ;
La redécouverte de la patience et de l’enthousiasme ;
Le développement de l’esprit d’observation et de créativité ;
L’entretien de l’autonomie physique ;
Le maintien et le développement de la dextérité et de la coordination motrice ;
La sociabilisation par le biais d’activités en groupe.

L’hortithérapie part donc du principe que le bien-être physique, psychique, moral passe par le contact avec la nature, le jardinage et les plantes.

Hortithérapie : quels activités, quels publics ?

Que cela soit clair, l’hortithérapie n’est pas à proprement parler une technique de soin, mais bien une nouvelle approche « bien-être » accompagnant, le plus souvent, des soins médicaux.

Aujourd’hui, l’hortithérapie se développe surtout dans les institutions fermées ou les centres de soin. Vivaterra par exemple milite pour une hortithérapie dans les établissements médico-sociaux, les prisons, les hôpitaux…

Mais cette nouvelle approche peut également se développer dans les maisons de retraite, les centres d’aide sociale, les écoles spécialisées, les centres de rééducation, et auprès d’un public de tout âge.
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Cela passe par la mise en place d’un jardin thérapeutique dont les spécificités doivent répondre aux difficultés et besoins de chacun : la hauteur des bacs à fleurs ne sera pas la même pour des enfants ou des personnes âgées, il faut prévoir des chemins praticables pour tous, des zones de repos, des zones d’ombre, d’ensoleillement, etc.

Plusieurs études démontrent qu’un accès à la Nature permet aux personnes malades de se sentir plus à l’aise et de guérir plus vite. Aujourd’hui, l’hortithérapie demande un personnel formé. Pourquoi ? Car il est indispensable que les personnes encadrant l’activité aient des connaissances de jardinage, mais aussi qu’elles connaissent aussi les maladies des patients.

De plus en plus de centres hospitaliers et de maisons de retraite optent pour des ateliers d’hortithérapie.

Qu’en pensez-vous ?

Pensez-vous qu’un contact avec la terre et la nature peut stimuler les sens et permettre un certain bien-être ?

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c'est pourquoi on est jamais si bien que les mains dans la terre ....

C'est bien vrai! ::OK

Je ne fais pas que le penser, j'en suis persuadé ! J'adore plonger les mains dans la terre, brasser le compost, déraciner les indésirables...

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Tout ça pour ça...

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C'est pas l'Ortie-térapie ?

::dehors

C'est l'activité N°1 des centres de soins, MDR, CMP ou autres lieux de vie des patients

vivant en institutions et parfois couplé avec des clapiers ou un poulailler !! ::OK

Et le personnel qui officicie au jardin est le même qui les soigne au quotidien, indispensable

que ce soit les mêmes personnels, les relations n'étant plus les mêmes à l'intérieur des institutions

qu'au jardin !! ::sourire

Quand au bien-être et aux effets sur les patients, il est indéniable !! ::OK

Merci Cinfonie !! ::love

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"J’ai décidé d’être heureux, c’est meilleur pour la santé." Voltaire

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Bonjour les Amis,

Aujourd'hui, je voudrais vous parler d'une application bien sympathique pour tous ceux qui, comme moi, sont passionnés par les plantes sauvages.

Il y a quelques années, j'avais commencé un herbier et je l'ai toujours. On croit qu'on a fini, mais non. Il y a toujours une petite plante qui nous avait échappé et bien entendu, on n'en connait pas toujours le non.

Voici un [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] qui explique le principe de cette application dont je viens de me servir et qui fonctionne très bien. Je vous la recommande.

Le Shazam des fleurs et des plantes

Vous avez du mal à reconnaître certaines plantes et vous n'avez pas toujours un dictionnaire de botanique à feuilleter sous la main (et même, ça vous prendrait un temps fou...) ? Il y a une application pour vous aider !

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PlantNet permet d'identifier des plantes grâce à leur photo - (c) Shutterstock

PlantNet : une photo et vous saurez tout

Si vous connaissez le principe de Shazam, vous comprendrez vite celui de PlantNet. Shazam permet de savoir quel est le morceau de musique qui passe en le lui faisant écoute... PlantNet fait pareil, grâce à la photo d'une fleur ou d'une feuille. Vous prenez la plante qui vous intéresse en photo et hop, l'application vous dit de quelle espèce elle est.

Sa base de données est assez impressionnante : elle contient 230 000 images, qui lui permettent de reconnaître pas moins de 6 100 espèces... De plus, elle est participative : quiconque peut apporter sa pierre à l'édifice et améliorer la reconnaissance des plantes de l'application, en partageant la photo et en indiquant le nom scientifique de la plante. Mais pour ce faire, il faut être un expert.

Malheureusement toute la flore n'y est pas

L'application, développée par l'association française Tela Botanica, n'a pas (encore) toutes les plantes du monde dans sa base de données. C'est la limite de PlantNet, une limite qui a tendance à se réduire avec l'aide des contributeurs.

Du coup, impossible d'identifier des espèces exotiques ou des plantes ornementales. De même, les cactus ne sont pas de la partie : leurs similitudes sont trop compliquées à différencier pour une application qui n'a pas été créée par un géant de l'intelligence artificielle. Mais bon, c'est déjà pas mal !

Pas mal ! L'ennui, c'est qu'il faut un ail fone, et ça, j'ai pas !

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Tout ça pour ça...

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T'es sûr qu'il faille obligatoirement un ail faune ?

Je viens de télécharger et tester avec mon Droid, ben ça marche.

Donc...

Bonjour les amis,
Clouée à la maison à cause de la pluie. GRRRRRRRRRRRRRRRR marre ! Décidément, quel printemps pourri. En attendant, je vais m'occuper avec mes plantes d'appartement. Pas le choix.
Voici un [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] qui parle des soins à leur apporter en mai :

Les soins à apporter aux plantes d’intérieur

en mai

En mai , l’activité de jardinage en extérieur redémarre mais il ne faut négliger pour autant vos plantes d’intérieur.

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La température est maintenant clémente et augmente aussi à la maison où se trouvent vos plantes.

Citation :: Dans la plupart des régions, il faut attendre les saints de glace (les 11, 12 et 13 mai) pour sortir les plantes d’appartement à l’ombre. Les saints de glace correspondent à saint Mamert, saint Pancrace et saint Servais. Ces saints sont invoqués par les agriculteurs pour éviter les dégâts que causerait une baisse des températures sur les cultures. La lune rousse, présente à cette période, peut en effet apporter du gel.
Mais une fois cette période passée, il n’y aurait plus rien à craindre.

Au mois de mai, la chaleur relative couplée à l’humidité ambiante vous fera surveiller l’apparition de cochenille, principalement sous les feuilles.

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Comme tous les mois, tournez les pots 1/4 de tour vers la droite afin que leur feuillage pousse de manière uniforme.

Les plantes près des fenêtres doivent en être éloignées, le soleil devient brûlant !

Continuez à vaporiser les plantes à l’intérieur, ainsi que les rempotages.

Si vous en avez la possibilité, douchez les plantes qui affectionnent l’humidité chaude, à l’extérieur, à l’ombre, comme tous les types de fougères.

Commencez les boutures dans l’eau

Le petit truc en plus : commencer les boutures dans l’eau. C’est un moyen très ludique d’initier les enfants à une activité utile. De plus, c’est utile pour vous !
Prenez des soliflores avec plusieurs emplacements et mettez-y des tiges du style mélisse, misère, pothos, toutes les plantes méritent d’être testées. Si ça pourrit, ce n’ est pas grave : mettez-en d’autre !

Avez-vous beaucoup de plantes d'appartement ?

Les sortez-vous à l'extérieur aux beaux jours ?

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J'en ai 7 à l'intérieur, merci pour les conseils! ::OK

je sors tout le monde aux beaux jours et là j'ai hâââââââââââte !!!

et je pense que elles aussi ::sourire

Bonjour les Amis,

Aujourd'hui, c'est jour de courses pour moi. Ravitaillement nécessaire. Pas envie mais bon, pas le choix. Malgré tout, avant de partir, je vais passer les désherbant dans mon allée. Ne levez pas les bras au ciel en criant "Oh sacrilège ! Oh la vilaine pollueuse !" :::rire

Parce que moi, mon désherbant, je le fabrique moi-même et il n'y a pas plus naturel. J'utilise de l'eau chaude salée.
Voici un [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] qui en parle :

Fabriquer son désherbant naturel

Vous voulez désherber votre jardin en faisant des économies et en préservant l’environnement ? N’hésitez plus à fabriquer vous-même votre désherbant naturel avec les astuces et recettes suivantes…

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Désherber bio – Les astuces futées pour un désherbant naturel

On ne le répétera jamais assez, plutôt que de jeter l’eau de cuisson de vos pâtes, riz ou pommes de terre récupérez-la pour la verser sur les herbes indésirables !
Elle a des propriétés de désherbant naturel. Vous pouvez également utiliser de l’eau bouillante salée qui fonctionne bien contre les herbes indésirables ou la mousse.

En effet, l’eau salée brûle la racine de la plante ou de l’herbe indésirable. A utiliser au bas de la plante.

Toutefois, prudence ! Une fois l’eau versée, la plante est susceptible de se dessécher très rapidement, il est donc important d’appliquer l’eau salée sans empiéter sur les autres plantes.
Et attention à l’excès de sel, car si le sel est efficace comme désherbant, il tue la micro-biodiversité.
Il faut donc être parcimonieux et ne pas en abuser.

Par ailleurs, pour la terrasse en pavés auto-bloquants, il vous suffit de répandre du gros sel et la pluie se chargera du travail.

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De plus, pensez au paillage. Après un bon binage, déposez une couche de 10 cm de paillis (tonte de gazon…).
Enfin, vous pouvez également saupoudrer du bicarbonate de soude entre les pierres ou les dalles de votre jardin ou de votre terrasse : il freine la repousse des herbes indésirables.

Désherbant naturel – Des recettes simples pour désherber sans danger

Le vinaigre blanc pour désherber naturellement

Toujours pour éliminer les mauvaises [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] indésirables, comptez 1 litre de [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] pour un demi-litre d’eau puis arrosez en fin de journée.

Le purin d’orties concentré pour désherber

Pensez aussi au purin d’orties comme désherbant naturel.
Voici la recette pour 1kg d’orties et 10 litres d’eau de pluie (de préférence) :

Coupez les orties en petits morceaux,
Le temps de macération sera de 3 à 4 jours, à une température de 18°C,
Mélangez la mixture une fois par jour.

Pour utiliser au mieux ce purin d’orties, il sera nécessaire de le diluer et d’envisager une filtration, surtout si vous employez un pulvérisateur.

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À l’arrosoir, une filtration grossière suffira. Si vous préférez conserver ce purin pour un emploi ultérieur, une filtration fine est plus adaptée.

Pour terminer, sachez que fabriquer votre purin d’orties, va provoquer l’émanation d’une odeur très désagréable. Pensez donc à placer le bidon le plus loin possible des lieux de passage.

Le purin d’angélique pour désherber

Vous pouvez aussi opter pour le purin d’angélique, qui est tout aussi efficace contre les herbes indésirables. Il suffit de faire macérer pendant une semaine, un kilo d’angélique dans 10 litres d’eau et de verser cette mixture sur les herbes à faire disparaître. L’angélique se cultive dans le jardin ou en pot d’appartement.

Toutefois, évitez le traitement à la lance thermique ou à la vapeur bouillante qui sont certes efficaces mais qui ne sont pas des techniques naturelles. Elles altèrent les caractéristiques chimiques et physiques du sol, ainsi que son pH.

Et vous, quel sorte de désherbant utilisez-vous ?

Sympa tout cela! ::OK

Sel aussi sur mes pavés, l'avantage est que les poules n'y touchent pas.

Je fais tout à la main ! ::green

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Tout ça pour ça...

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Bonjour tout le monde.

Aujourd'hui, il fait beau alors direction le jardin pour installer mes filets. Et oui, mes fraises commencent à rougir et les oiseaux les ont déjà repéré. Plus de temps à perdre. Je vais mettre mes filets sur mes rangs de fraisiers, sur mes groseillers, cassiers, framboisiers et sur mes rangs de salade.
Voici un article[url] qui en parle :

LES MESURES DE LUTTE CONTRE LES OISEAUX
DANS LES CULTURES DES PETITS FRUITS

[url=http://www.hostingpics.net/viewer.php?id=541390IGrande25029filetdeprotectionantioiseaux50m10x5mnet.jpg][Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

INTRODUCTION

Plusieurs espèces d’oiseaux adorent les petits fruits (fraises, framboises, bleuets). Ils peuvent
causer des pertes importantes (jusqu’à 25 – 40% dans les bleuets) si aucune mesure n’est
prise pour les en dissuader.

Le présent travail se veut une revue des principaux moyens à envisager afin d’éloigner les
principales espèces d’oiseaux causant des dommages aux petits fruits.

Principales espèces d’oiseaux en cause :

Merle

Étourneau sansonnet

Chardonneret jaune

Mainate bronzé

Moineau domestique

Jaseur des cèdres

Carouge à épaulettes

Corneille

Goéland argenté Larus argentatus Herring gull

Pigeon Columbia

Il y a bien sûr plusieurs autres espèces susceptibles de s’intéresser aux petits fruits mais elles ne causent pas d’importants dommages en général. Les dommages causés par les oiseaux sont toutefois imprévisibles et peuvent varier d’année en année, d’un endroit à l’autre. Avec le temps, certaines espèces autrefois considérées non nuisibles peuvent le devenir.

MESURES DE LUTTE

De tout temps, les gens n’ont cessé d’essayer divers moyens pour effaroucher et éloigner les
oiseaux; avec plus ou moins de succès…
On peut classifier les diverses méthodes comme suit :
I Celles utilisant les sons et/ou le bruit
I Celles utilisant plutôt l’effarouchement visuel
I Celles utilisant une combinaison des moyens acoustiques et visuels
I Méthodes chimiques

MÉTHODES AUDITIVES (SONS / BRUITS)

Il semble que le sens de l’ouie des oiseaux ne soit pas si bon qu’on pourrait le croire. Les
humains seraient même mieux pourvus qu’eux à ce chapitre… donc, nous devons être
capables d’entendre les divers sons et bruits si on désire effaroucher les oiseaux avec ces
méthodes.
Parmi les moyens auditifs, on compte :
I Les canons à propane
I Les pistolets à décharge
I Les sifflets
I Les appareils émettant divers sons (sirènes, bruits électroniques) et cris de détresse et de
prédateurs
Il existe aussi des appareils à ultrasons mais les oiseaux ne les entendent pas !

MÉTHODES VISUELLES

Les oiseaux ont, en général, une très bonne vue mais ils ont tendance à s’habituer plus
rapidement aux moyens visuels. Ces derniers devraient donc être utilisés en support aux
moyens auditifs lorsque la récolte approche.
Parmi les moyens visuels, on retrouve de tout… ou presque : rubans colorés, réfléchissants et
mobiles, fils suspendus, ballons à «yeux prédateurs», silhouettes de prédateurs, ballons à
l’hélium simulant un prédateur, prédateurs vivants, objets brillants, miroirs, épouvantails fixes ou
mobiles, etc…
RUBANS COLORÉS, RÉFLÉCHISSANTS
Certains de ces rubans font du bruit lorsqu’il vente. L’idée de ces moyens est de donner
l’illusion aux oiseaux que le champ est en mouvement continuellement. En général, l’efficacité
de ces méthodes n’est pas très bonne et ne dure pas. Les utiliser plutôt comme complément là
où il y a plus de pression d’oiseaux.
BROCHES, FILS À PÊCHE
Il s’agit de confectionner un treillis au-dessus de la culture, un peu comme on peut l’observer
souvent au-dessus des étangs de pêche. Les goélands semblent les plus touchés par cette
mesure. Également, quelques producteurs obtiennent un certain succès en disposant deux fils
à pêche très près l’un de l’autre, au-dessus des plants, dans le sens du rang; le sifflement
produit effraie certains oiseaux.
BALLONS À «YEUX» DE PRÉDATEURS
Les jaunes sont les plus efficaces et ont du succès chez les oiseaux qui n’aiment pas le jaune
(ex. : moineaux, chardonnerets). Les mainates semblent également affectés. Les ballons
doivent être suspendus (ex. : 2 mètres) et mobiles.
SILHOUETTES DE PRÉDATEURS
Pour avoir un certain effet, ces copies de prédateurs devraient idéalement être mobiles et
changées d’endroit souvent. Des silhouettes «à l’attaque» sont plus efficaces que des
silhouettes «au repos». Certains appareils lancent un leurre (simulant un prédateur) à
intervalles programmables; ce qui est beaucoup plus efficace qu’une silhouette immobile…
mais beaucoup plus cher aussi !
BALLONS À L’HÉLIUM SIMULANT UN PRÉDATEUR
À l’essai en Beauce depuis trois ans, ce genre de ballon flottant garde une bonne efficacité pour
les oiseaux assez gros (ex. : corneilles, goélands, pigeons). Il complète bien l’effet effaroucheur
de d’autres méthodes auditives (ex. : cris d’oiseaux en détresse et oiseaux de proie).
PRÉDATEURS VIVANTS
Il existe des firmes privées qui effraient les oiseaux (ex. : aéroports) avec des oiseaux de proie
domestiqués. Toutefois, les coûts très élevés attachés à ce service le rendent inaccessible à
l’agriculture.
Un oiseau de proie ou un prédateur attaché à un piquet ou dans une voilière ne sera pas
efficace longtemps car les oiseaux s’apercevront assez rapidement qu’il représente un danger.
Cette pratique est illégale.
MIROIRS, LUMIÈRES, ETC..
On rapporte que ces moyens sont plus efficaces lorsque la lumière du jour est plus faible, soit
au début et à la fin de la journée. Une certaine efficacité est rapportée sur les étourneaux.
Par contre, le jour si les miroirs sont sur un canon pivotant, il peut y avoir un effet intéressant.
ÉPOUVANTAILS MOBILES OU NON
Nous avons testé en Beauce un épouvantail mobile (gonflable) depuis trois ans; même jumelé
à une sirène et à une lumière, les oiseaux ne semblent pas du tout effrayés. Ce genre
d’appareil s’avère beaucoup plus utile pour la faune (ex. : chevreuils) en autant qu’on le déplace
fréquemment et qu’on varie sa programmation.

MESURES D’EXCLUSION : FILET

Même s’il s’agit d’un investissement plutôt dispendieux, l’installation d’un filet constitue la seule
méthode qui peut donner près de 100% de résultat. Le filet est fait de polyéthylène traité contre
les ultraviolets. Les mailles doivent être de 25 mm ou moins (1 pouce) selon les oiseaux à
arrêter.
Le coût du filet varie entre 1 500 et 2 000 $ l’hectare. Il faut ajouter à cela les poteaux, le
matériel de support et la main-d’oeuvre. Au niveau main-d’oeuvre, le budget type du CRÉAQ
pour le bleuet en corymbe mentionne qu’il faut 55 heures à l’hectare pour poser les piquets et
les broches et 75 heures pour poser et enlever le filet (chaque année).
Au total, un système de filet peut donc coûter 3 000 $ et plus à l’hectare. Toutefois, la durée de
vie utile est estimée à six ans. Les coûts annuels reliés à cette technique peuvent représenter
700 à 900 $ par hectare.
Est-ce rentable ? La réponse à cette question varie d’un endroit à l’autre selon les rendements,
les prix obtenus et le pourcentage de dégâts causés par les oiseaux. Exemple : Dans une
plantation de bleuets en corymbe de six ans, si les rendements sont de 2 500 kg/ha, le prix de
3 $ / kg et les pertes de 25%, le système de filet peut se payer en deux ou trois ans.

Si un producteur doit passer avec de la machinerie sous le filet, il faudra prévoir la hauteur et
l’emplacement des poteaux en conséquence.

CONCLUSION

Les oiseaux peuvent causer des dommages aux cultures; mais, ils ont aussi des aspects
bénéfiques : ils mangent beaucoup d’insectes, de limaces et de graines de mauvaises herbes.
Chacun a à décider du seuil de tolérance qu’il peut se supporter en fonction du pourcentage de
pertes, de la valeur de la récolte, de ses possibilités de tout vendre ou non ses fruits et des
autres problèmes qui affectent la production.
Le succès de la lutte aux oiseaux dépend largement de l’intérêt et de la persistance du
producteur. Mis à part le filet, la réussite repose davantage sur un ensemble de mesures
complémentaires utilisées et gérées habilement.

Et vous, comment protégez-vous vos cultures des oiseaux gourmands ?

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