tuberculose aviaire

Très mauvaise nouvelle.
L'autopsie de woody wood pékin vient de définir la cause du décès : pas de suspens, c'est dans le titre du post.
Pas de traitement si ce n'est l'élimination du cheptel au prochain cas qui se déclare et prophylaxie de 6 mois en brulant tout ce qui peut l'être.
Les symptômes sont exactement ceux que mes animaux ont eu : parfois boiterie (si le foie est atteint) mais essentiellement légère diarrhée et amaigrissement. La maladie affecte les animaux adultes de plus de 6 mois.
Je suis très inquiète j'ai une ou deux poules qui ont de légers signes de diarrhée

Bref ce week-end, je vais passer le désherbant thermique sur tout le parcours (cela fera dorénavant partie de ma procédure nettoyage) et mettre de la chaux vive sur le sable du poulailler que j'avais chaulé il y a quelques semaines (je ne me vois pas tout bruler et tout tuer, trop dur pour le moment)
En tous cas plus de troc avec moi pendant un temps qui reste à définir.
Je suis bien bien triste...

Pour que cela serve aux autres, je vous mets ce que j'ai trouvé sur le processus de transmission et les symptômes sur [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] :

L’infection d’un animal résulte d’une conjonction entre une souche assez pathogène, une dose minimale infectantes, et des contacts répétés. Ces réinfections périodiques aggravent le processus tuberculeux. Tout d’abord, le bacille se multiplie en son point d’entrée, sans lésion ou trouble ; c’est la tuberculose occulte ou latente. Puis, si la dose infectante est suffisante et le terrain propice, se développe la tuberculose apparente: un chancre d’inoculation se forme, correspondant à la lésion de primo-infection. Enfin, dans certains cas, il y a aggravation par dissémination des bacilles contenus dans les lymphocytes et les phagocytes, entrainant les localisations diverses des lésions.
La transmission de la bactérie est surtout horizontale, soit par contact direct avec un individu infecté, soit par contact indirect par l’intermédiaire de matières contaminées. La principale voie de pénétration dans l’animal est la voie orale, par coprophagie. La contamination nécessite pour être efficace l’ingestion répétée de doses.

En début d’infection, les symptômes sont peu caractéristiques : apathies, maigreur malgré un appétit conservé, muscles pectoraux atrophiés, crête et barbillons pâles voire jaunes. Ensuite, apparaissent des troubles locaux, traduisant la localisation du processus dans différents organes
            - troubles locomoteurs: boiterie sans lésion apparente (localisation dans la moelle osseuse), pouvant se compliquer  
               par de l’arthrite ou une ostéo-périostite diffuse
            - troubles cutanés et muqueux, avec granulations d’aspect verruqueux sur les muqueuses, et nodules ulcéro-
               nécrotiques sur la peau
            - troubles digestifs avec diarrhée
            - troubles génitaux : arrêt de la ponte
            - troubles respiratoires
La maladie évolue sur plusieurs semaines voire plusieurs mois. Elle est fonction de l'étendue et de la gravité des lésions

Oh je suis vraiment désolée de ce qui t'arrive

Est-ce que comme pour la leucose lymphoïde, une manière d'arriver à se débarrasser de cette cochonnerie serait d'arriver à sélectionner génétiquement des individus résistants ?
Est-ce qu'il n'y aurait pas des façons d'élever qui pourraient limiter la contamination ? Ce sont des questions que je me pose à moi-même en fait, car je compatis de tout coeur. J'espère que parmi ton cheptel tu aura des individus suffisamment résistants pour échapper à cette bactérie

Mince alors   

ça me rappelle de mauvais souvenirs avec la pasteurellose

Courage pour la suite et surtout dis toi que tu repartira sur de meilleures bases

Je suis désolé pour toi ortie ...
Esperont que tu n'ai pas d'autres cas ...
L'élevage je me rends compte que cest vraiment le parcours du combattant parfois !!!

J'ai une grande partie de responsabilité : trop de poules ce qui augmente le contact avec les fientes...
Je pourrais pas tuer tout le monde. En revanche, je n'achète plus aucun animaux ni ne fait naître de poussins jusqu'au "départ"  de l'ensemble. Et je vais adopter le brulage régulier du sol du parcours et la chaux vive dans le sable du poulailler. Il faut limiter le contact avec le bacile.

Ca me fait rire jaune : il n'y a que très peu de cas dans les élevages industriels, non pas que les conditions soient meilleures mais qu'ils se débarrassent des animaux avant qu'ils ne développent les symptômes : ils les tuent trop jeunes...

Tu as combien de poules ?

elles sont 10 dans un enclos d'un peu plus de 40m²...

elles en sortent tous les soirs environ 2 heures en été et en hiver, le mercredi et le week-end.

Bonne chance Ortie!
Tu sais que quoiqu'il arrive, il y aura toujours des DD pour t'accompagner, t'aider à repartir sur de bonnes bases et te fournir les sujets qui t'intéressent.
Je garde un couple de lavandins pour tes futurs renouvellements

Ah oui c'est petit en effet tu as pas moyen de faire un peu plus gros ?
Si elles sortent souvent cest deja bien .
Il faut pas que tu culpabilises , cest pas ta faute .

Oh la la,  je suis tellement désolée :00cray:dur moment, courage tu as tout mon soutien 
En tout cas,  merci pour toures ces infos

Aie... p'tain c'est la poisse ce truc là... je ne savais pas que ça pouvait tout contaminer même le terrain, ... suis vraiment désolée pour toi ... je comprends que tu as mal au cœur... et que le courage te manque pour tout recommencer à zéro... est-on sur qu'il n'y ai pas d'autre solution si tout ton p'tit monde était contaminé ? ... Courage, je ne peux t'aider n'ayant rien à te proposer, Je croise tous mes doigts et t'envoie des ondes positives pour une bonne suite, c'est tout ce que je peux faire...

J'ai pris la décision d'attendre et voir. J'ai commandé de la chaud vive...
Pour le moment, je n'ai plus de poule malade, celles qui avaient les jupons un peu sales ces derniers jours n'ont plus que de vague traces. Mais c'est vrai que je vais garder ma technique du palper de jabot et toucher de bréchet le soir pour vérifier que tout le monde va bien (s'alimente et ne maigrit pas...)
Après, au moindre signe, il faudra que j'apprenne à sacrifier l'animal (et lui seulement même si ce n'est pas le plus raisonnable) pour lui éviter une longue agonie que je sais maintenant inévitable en présence de ces symptômes (c'est là que ce sera dur, je ne sais vraiment pas faire ça...)

A priori à part l'arrêt de ponte, il n'y a pas d'incidence sur les oeufs, on peut les manger et puis peut-être que mes autres animaux ne sont pas malades...

Ca, c'est trop la poisse !!

Je croise les doigts pour que ton coq soit le premier et le dernier atteint par cette s******,

c'est trop dur quand il faut tuer tout le monde !!   

Plein de   pour toi !!

Ah ça c'est un sale coup.... Je ne peux rien te dire de plus que ce que ton dit les autres membres du forum, mais je suis de tout coeur avec toi.

Les vétérinaires ne peuvent pas se tromper sur leur diagnostic?... ils ont fait des analyses?...
Perso, j'aurai fais le même choix, pas la peine de tout sacrifier si l'on a encore une chance!...
Courage!...

si je ne me trompe pas, le véto a du voir des tumeurs spécifiques... Il n'est pas rentré dans les détails, et il semblait me lire la page internet que j'ai recopié, certaines phrases dites sont identiques presque au mot près...
Ceci étant je me doutais d'un truc contagieux vu que j'ai eu 3 animaux malades sur environ 2 mois. Mais comme depuis mai je n'ai plus de nouveaux cas qui se déclarent, je suis dans l'espérance.

Il n'y a que mon piou pékin coucou fauve qui n'a jamais été en contact avec le reste du cheptel, donc lui je suis sûre que pour le moment, il ne risque rien. Je pourrais peut-être le donner pour lui assurer une chance d'existence paisible. Vous en pensez quoi? En plus on dirait une petite poule (ce soir c'était trop chou : elle/il dort dans une mangeoire comme si c'était un petit nid)

je vous le dis souvent et surtout aux nouveaux éleveurs attention de rentrer trop d'animaux trop vite

si un animal boite chez moi il est condamné sur le champs (il y a quand même 50 poulets ) d'où pas de risque

Ok mais toi tu sais les tuer proprement. Moi je crains le carnage du fait de mon hésitation (appelez ça mièvrerie de citadine, mais j'ai jamais pris une vie, sauf les moustiques et même là j'ai un pincement de conscience)

ohhh ortie ! je suis tellement désolée pour toi  

 

je ne sais pas tuer non plus ; je demanderais de l'aide dans un tel cas heureusement j'ai ma voisine qui pourrait le faire car moi .....
n'as-tu personne qui pourrait venir t'aider si nécessaire ?? il n'y a pas un DD pas trop loin de chez toi par hasard ?

Courage Ortie, pas facile d'être confronté à ce type de problème

Je pense que j'aurai pris la même décision que toi Ortie, de laisser voir venir sous haute surveillance.
Tu n'a pas possibilité d'avoir un autre parcours avec de l'herbe dedans ? Sans avoir vraiment de preuves de ce que j'avance, un parcours enherbé me semble plus sain avec moins de risques pathogènes et parasitaires qu'un parcours de terre battue. De vieux livres datant de 1800 sur le jardinage préconisent de faire des rotations de parcours, de façon à toujours avoir un parcours enherbé. La rotation peut être un jour sur deux, une semaine sur deux, 6 mois / 6 mois... c'est comme on veut du moment qu'il y a de l'herbe. Et je pense que s'il y a herbe, il y a micro-organismes qui éventuellement détruisent ou évitent la prolifération des germes pathogènes.

tu as prévenu aussi les éleveurs à qui tu as acheté tes poulettes ?